La science ouverte

La science ouverte

ANALYSE DE TEXTE – CMN5550 / GESTION DES CONNAISSANCES – HIVER 2017, UNIVERSITE D’OTTAWA


https://fr.wikipedia.org/wiki/Science_ouverte

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/open-access-des-editeurs-face-a-la-communaute-universitaire/45714

https://francais.eu2016.nl/calendrier/2016/04/04/conference–la-science-ouverte

https://www.timeshighereducation.com/features/do-academic-social-networks-share-academics-interests

The case against the journal article: The age of publisher authority is going, going, gone — and we’ll be just fine.


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Wikipedia nous apprend que “la notion de science ouverte (open science ou open research pour les anglophones) recouvre un ensemble de pratiques, fondées sur le recours à l’Internet, aux outils de travail collaboratif (dont Wikipédia et Wikiversité ou Wikispecies font partie) et du web social, qui peuvent être utilisés dans l’ensemble de la démarche savante ; de la formulation de questions et d’hypothèses scientifiques à la diffusion/vulgarisation des résultats de recherche, en passant par la discussion des méthodes, protocoles, résultats, etc. La science ouverte peut aussi favoriser la multidisciplinarité de la recherche et éventuellement un caractère multilingue et un caractère de « bien commun »

Il semblerait que l’Union Européenne, sous l’égide de la présidence néerlandaise, en ait fait son cheval de bataille ! Rendre la science accessible à un plus grand nombre d’utilisateurs finaux, promouvoir le libre accès aux publications internationales des articles scientifique ainsi que la réutilisation optimale et responsable des données scientifiques, voici les objectifs principaux de l’UE. Pour réaliser ces objectifs, une plateforme sera mise sur pied afin d’élaborer un programme d’action commun.

Les gouvernements, les universités, les chercheurs, les bailleurs de fonds, les éditeurs seront notamment invités à se pencher sur la réaliser de ce programme d’action.

Au final, les plus impliqués dans cette transition vers la science ouverte seront bien entendu les chercheurs et leurs communautés, à qui ‘on demande une motivation et une participation active. Le libre accès et le partage des données est impossible sans leur collaboration…

L’Europe réfléchit également au type d’infrastructure idéal qui permettra de stocker l’ensemble des données d’accès libre, de manière durable.

Ce plan d’action est innovant et espère attirer de nouveaux chercheurs, des entrepreneurs dynamiques, etc…

Enfin, le programme d’action commun devra définir clairement des principes pour le partage d’informations entre états membres.

Les Etats-Unis semblent également favorables au partage de données et au libre accès aux publications scientifiques.

Il existe 3 réseaux sociaux académiques majeurs, tous 3 lancés en 208 : Academia.edu (le plus grand), ResearchGate et Mendeley.Les réseaux sociaux universitaires permettent aux chercheurs de publier, partager, rassembler et recommander des articles. Les chercheurs considèrent ces réseaux comme “un moyen précieux d’obtenir des publications en ligne et de les rendre accessibles au public, de manière plus rapide et moins restrictive que les processus de dépôt d’article.”Les gestionnaires de ces sites insistent sur le fait que ces plateformes ne sont pas rentables malgré la diffusion de publicités.

Mais il semblerait que ce partage d’articles et le libre accès ne soient pas au goût de tout le monde ! Des tensions apparaissent entre le monde académique universitaire et les éditeurs, pour des raisons commerciales évidentes, les éditeurs affirmant détenir des droits ‘auteur (et donc, à la clé, de la monnaie sonnante et trébuchante…). Hors, le milieu académique ne cherche aucun rendement à la publication de ses articles mais est en quête de visibilité et d’échange avec sa communauté. L’adage “publish or perish”  étant de mise pour les académiques, comme pour les éditeurs, mais pour des raisons bien divergentes. Incompatibilité de langage donc…

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